Un accompagnement social, enfin, permet de donner des informations concernant les avantages sociaux (remboursement…) et de créer de nouveaux liens sociaux (loisirs, soins à domicile…
La rééducation des patients déficients visuels ne donne pas de solution miracle qui permettrait à la personne de retrouver une vision ordinaire, mais elle lui donne des outils pour être autonome et éviter les situations d’handicap. Elle se doit donc d’être interdisciplinaire et ne peut en aucun cas faire l’objet d’une seule consultation. L’INAMI impose d’ailleurs un minimum de 3 séances pour que cela soit considéré comme rééducation. Néanmoins, Il est possible de venir uniquement pour un bilan pluridisciplinaire afin d’avoir une vue d’ensemble de la vision fonctionnelle.
La réussite d’une rééducation est totale lorsque le projet fixé avec le patient en début de bilan est atteint. En fin de rééducation, toutes les demandes, réalisables, doivent donc être satisfaites . Cependant, une prise en charge précoce est importante, car elle permet d’augmenter les chances de réussite de la rééducation en intégrant mieux les différentes stratégies compensatoires et en bénéficiant du matériel adapté (remboursé par les fonds communautaires, l’A.W.I.P.H. en Wallonie et le Phare à Bruxelles, s’il y a une inscription avant 65 ans) . Il est donc impératif de diriger la personne déficiente visuelle dans un centre de rééducation fonctionnelle le plus rapidement possible.
Un relais peut être mis en place avec les services d’accompagnement ou autres intervenants qui gravitent autour du patient.